Extraits

Le contexte

Mars 2020. Une pandémie mondiale faisait rage. les hôpitaux débordaient. Perdus, les politiques décidèrent de boucler tout le monde chez soi et de fermer les frontières. 

Au tout début de ce confinement hors norme, une héroïne Chatbot débarquait sur les réseaux sociaux. Susana Distancia, lointaine parente de l’influenceuse Lil’ Miquela, n’avait qu’un seul but : celui de s’imposer, comme une recommandation imagée et simplette, pour forcer les humains mis à l’isolement à respecter une saine distanciation. Le Web devint alors l’exutoire de journées emplies de désirs et de regrets, la quarantaine – première du genre – pouvait commencer. Pour l’illustrer, quarante-trois artistes me vinrent en aide. C’est trois de plus que nécessaire pour illustrer une quarantaine, mais il y eut ce jour d’avant qui réveilla le manque, puis l’inévitable épilogue, et enfin la page des notes que je ne pouvais refuser à la si belle Gloria. Et moi, l’écrivain d’ordinaire solitaire, leur en suis gré, car sans eux comment te dessiner ? 
 

Et c’est ainsi que tout commença… Dans cette fiction, tout est vrai, rien n’est vrai. L’espoir n’est plus que le désespoir de celui qui reste dans l’attente.

Quarante-trois illustrations

Assemblant toutes ces œuvres, je me prenais pour Ali Baba. Aujourd’hui, je constate que, de facto, mes comparses artistes se sont révélés être mes quarante voleurs. Chacun ayant, au fil des jours, apporté une œuvre à découvrir entre les lignes de notre histoire. Elles et ils sont donc quarante-trois, exactement comme dans le conte des Mille et une nuits, tel que traduit par Antoine Galland, mais je ne suis pas Shéhérazade ; toi peut-être… 

Ces quarante-trois œuvres devaient-elles être dévoilées en préambule ou en fin ? Zumloh, le dernier des artistes à intervenir, a tranché. Les voici donc regroupées en début d’ouvrage, toutes dans un même QR code à scanner avant, ou en cours de lecture. Ceci n’est pas un spoiler, mais plus une invitation à me suivre, à partir à ta rencontre, à te découvrir. Pour qu’un jour, à ma suite, tu nous offres ta version des faits.